En voyageant entre Paris et Montpellier dans un beau TGV Duplex de chez Alsthom (oué, c'est eux qui les fabrique), je tombe sur un magazine que je lisais de temps à autres, jamais super intéressant. (mensuel distribué gratuitement dans les TGV)
Là je feuillette et je trouve ces trois articles. Le premier m'a fait bien rire, le second m'a choqué, et j'ai trouvé le troisième intéressant et drôle à lire.
Alors je partage ^_^
QUOTE
MONTONS ! (IL NE VOUS PLAIT PAS, MON TON ?)
Souvenez-vous : il y a tout juste deux mois, je réglais, définitivement, dans ces colonnes, l'épineux problème de la descente du train. Peu d'hommes - peu d'hommes (1) - peuvent se vanter d'avoir, avec autant d'expertise et de virtuosité réunies, terrassé en une poignée de ligne un mammouth de cette taille et de résistance. Revers de la médaille - j'attends toujours que l'AUDIT (2) me la décerne officiellement : ma réputation de courage et de perspicacité a eu tôt fait de boucler le tour de l'hexagone ferroviaire, et voilà qu'on me prie, chaque jour désormais, les larme-zo-zyeux, de terrasser à son tour le mammouth de la montée. Tant il est vrai que peu de gens sont descendus du train sans y être montés auparavant (3).
Comment y monter, quand, et dans quelles conditions : on me défie de dénouer cet ancestral casse-tête. "Qu'à cela ne tienne !" (4), comme disait madame Marcel, épouse du prévôt des marchands. Je m'y colle aussi sec (i.e. le temps de faire sécher la colle).
Premier principe à retenir, pour éviter les sempiternelles bousculades à l'arrêt du train en gare : "Le train ne repartira certainement pas avant que tous les voyageurs qui le souhaitaient en soient descendus". Il est donc inutile de s'agglutiner à la portière pour être le premier à monter, il suffit d'attendre tranquillement que tout le monde soit effectivement descendu.
De surcroît, les places étant numérotées dans le TGV, vous ne gagnerez RIEN à monter le premier : votre place attitrée ne risque pas de s'envoler, il est donc parfaitement vain de jouer des coudes et des épaules à la montée.
Corollaire : il est absurde de pester contre la vieille dame qui hisse péniblement ses deux valises. Il n'y aucun péril en la demeure, le train ne partira pas sans elle, il faudra donc, vaille que vaille, que cette dame finisse de monter, après ou avant vous, peu importe ! La tuer, même, ne vous ferait pas gagner cinq secondes...
Seconde règle à mémoriser : le couloir central des voitures est étroit, il faut s'efforcer, autant que chemin de fer se peut, de ne pas l'obstruer longuement. Lorsque vous atteignez votre place (celle qui ne s'envole pas), glissez vous un instant entre les fauteuils pour laisser vos prochains accéder à leurs places respectives..., vous terminerez votre petite installation personnelle complexe ("Faut que je sorte mon journal du sac, et mes lunettes de l'étui qui est dans la poche de la veste...") u peu plus tard, quand tous les voyageurs que vous avez précédés auront pu monter et que le train aura par conséquent pu partir, avec vous dedans.
Troisième, et momentanément dernier, précepte ; les lois de la montée dans le train ne peuvent s'exprimer convenablement en moins de vingt mille mots.
Pour une information exhaustive, rejoignez "jemontedansletrain.com" et "je cessedestressercommeunblaireau.com" accès gratuit, place numérotées.
Bon voyage, messieurs Dumollet.